Alors que les porteurs sortaient le cercueil de l’église après les funérailles, j’étais envahi par l’émotion devant la peine de la famille, même si je ne connaissais pas le défunt. C’est une douleur tellement profonde la mort d’un être cher que l’on pleure parfois à chaudes larmes, sans retenue, la peine étant trop lourde à supporter.Le mot qui m’est venu en voyant cette famille pleurer a été le mot « solitude ». Elle était là devant moi, omniprésente, comme si je pouvais la toucher du doigt.
Comme dise les gens, quand on perd un être cher, cela laisse un grand vide. L’être aimé n’est plus là pour égayer nos journées. L’être unique et irremplaçable qu’il était n’est plus.
L’on prend conscience que la mort est un voyage dont l’être aimé ne reviendra jamais. C’est un départ pour toujours. D’où cet immense sentiment de solitude qui nous empoigne le cœur.
La solitude! La solitude parce que l’amour ici bas ne peut durer toujours. Il est éphémère, parce que nous sommes atteints d’une blessure mortelle dont Dieu seul peut nous guérir.
Ce n’est qu’en lui que nous nous retrouverons un jour, dans son éternité. Nos amours seront alors immortels. La solitude sera bannie pour toujours.
Requiest in pace.
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