Fernand Ouellette et le regret de ses fautes

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«Je pense qu’il faut déjà aimer Dieu pour être sensible à la gravité de la faute morale. Seul l’amour de Dieu, en mon être, peut éclairer mes défaillances, mes fêlures, mes rébellions. C’est pourquoi celui qui s’éloigne peu à peu de Lui a tellement de difficulté à se voir, à saisir les enchaînements de ses actes et de ses conséquences. Il est entré dans une obscurité où les pistes et les bornes se perdent. Ce n’est qu’en Dieu que le dévoilement est possible. Lui seul a la vraie Lumière pour fouiller l’être. »


Fernand Ouellette. Le danger du divin. Fides, 2002. pp. 197