« L’unité de deux saints qui ne se connaissent pas est plus réelle et plus intime, incommensurablement, que celle d’une branche à une autre branche du même arbre nourrie de la même sève… » (Jules Montchanin, Écrits spirituels, Paris, 1965, p.120). »…la prière personnelle, même accomplie dans les secret, n’est pas un acte purement privé. Cette démarche que personne ne peut faire à ma place, n’est absolument pas celle d’un isolé; elle s’enracine et s’épanouit dans la communion. Quand je dis à Dieu : « Père », je me situe en fils, mais quand je dis : « Notre Père », je me situe aussi et du même coup en frère de tous ceux qui le disent également – et même de ceux qui ne savent peut-être pas le dire. « Il y a beaucoup d’âmes, disait Paul Claudel, mais il n’y en a pas une seule avec qui je ne sois en communion par ce point sacré en elle qui dit Pater Noster » (Paul Claudel. Cantique de Palmyre, Conversation dans le Loir-et-Cher, éd. Pléiade, p.9).
« L’on ne se sauve pas tout seul. Nul ne retourne seul à la maison du Père. L’un donne la main à l’autre. Le pécheur tient la main du saint et le saint tient la main de Jésus » (Charles Péguy).
Filed under: 2006 | Tagged: Charles Péguy, Chrétiens, Christianisme, Paul Claudel, Saints |
Laissez un commentaire